Le 15 août est sorti dans nos salles obscures le nouveau film de l’univers DC, Blue Beetle. Nouveau personnage, nouvel horizon, bienvenue dans un cadre urbain futuriste nous rappelant un Porto Rico sous influence Américaine.
Avant-dernier projet du DCEU avant Aquaman 2 en fin d’année, le Scarabée Bleu sera l’un des personnages à continuer son aventure dans l’univers DC de James Gunn & Peter Safran, et c’est peut-être là la seule véritable raison d’accorder un minimum d’intérêt à ce Blue Beetle, dont tout le monde semble n’avoir que faire dans une période très compliquée pour le genre Super-Héroïque.
Après la catastrophe Shazam 2 d’une qualité plus que contestable disons, c’est un héros non connu du grand public qui nous ait proposé. Jaime Reyes interprété par Xolo Mariduena est un héros connu des fans de l’univers DC et doit prouver sa place auprès d’un nouveau public. Les bandes annonces ne laissaient guère présager quelque chose d’innovant en matière d’origin story super-héroïque, si ce n’est de mettre en valeur la communauté latino-américaine via la naissance de ce justicier à l’armure bleue.
A première vue on peut y voir un Spider-Man bis, un adolescent à la situation précaire dont un insecte échappé d’un labo va changer sa vie, qui va devoir prouver sa place au sein d’un monde entouré de super-héros comme Superman et Batman. Et les ressemblances avec l’araignée sympa du quartier ne s’arrête pas là, on retrouve les thèmes du premier amour, s’affirmer en tant que héros, la responsabilité et l’importance des proches et de la famille.
On s’attachera tout de même à cet adolescent se découvrant à travers ses moments d’émotions et de doutes sur comment accepter le poids d’être un super-héros et de s’affirmer comme tel.
Le film ne brille pas par l’authenticité de son scénario, c’est cliché à souhait et même plutôt prévisible, mais propose de belles idées de mise en scène en plus de proposer des personnages attachants, bien que pour certains c’est à la limite de l’insupportable (coucou la sœur du héros). Là où c’est profondément risible, c’est son antagoniste beaucoup trop caricatural sans profondeur, étant la grande entreprise méchante, voulant s’approprier le pouvoir du héro pour en faire des armes.
Contrairement à The Flash, le film nous offre de bons VFX, je me suis retrouvé à certains moments à saluer la beauté de certains plans, malgré le fait qu’ils soient très rares. Malgré toutes ses qualités, ça n’en fait pas un grand film et ça ne révolutionne pas le genre, c’est juste un bon film sympathique, qui fait ce qu’on lui demande. C’est cependant dommage car le film reste émouvant et nous propose de bonnes scènes d’actions, mais ça en reste là.
En tout cas, le personnage reste prometteur et très attachant, on espère qu’il soit entre de bonnes mains dans les mains de James Gunn et de son futur univers.