Riddle of fire est le premier long métrage du réalisateur et acteur pour son film, Weston Razooli. Il sera présenté en avant première à la Quinzaine des cinéastes 2023 à Cannes.
Synopsis : Il était une fois un trio d’enfants cherchant à craquer le code parental de leur nouvelle console et aussi la parfaite recette de la blueberry pie, une secte de braconniers qui ne cessent de se chicaner, une petite fille qui a des dons elfiques…
Tout simplement génial.
Ce film a tout, il a l’action, l’humour, les rebondissements, l’innocence, l’amour, l’amitié, sans oublier la note de SF. Comment ne pas tomber sous le charme du premier long métrage de Weston Razooli, qui assume ses influences à travers le cinéma de Tarantino, et nous fait penser à la bande de gamins de Stranger Things dans l’univers des Goonies.
Tout démarre par un simple jeu vidéo. Trois jeunes, Alice, Jodie et Hazel veulent jouer au jeu vidéo qu’ils viennent de voler à l’aide de leurs bécanes et leurs ruses, mais un mot de passe parental leur en empêche. La maman de Jodie et Hazel promet de donner le mot de passe, mais en échange d’une tarte à la myrtille, qui pourrait la sortir selon elle, de sa crève. Faute d’en trouver une à la boulangerie du coin, ils s’engagent dans une confection maison de cette tarte. Mais…pour ça, il faut trouver un œuf tacheté. C’est donc parti, pour une chasse à l’œuf tacheté, toujours sous notes d’humour, avec ces grands enfants.
Ce trio infernal et ses aventures sont terriblement attachantes, tout comme la recette qu’ils doivent concocter, Riddle of fire est une recette qui fonctionne à merveille. La personnalité de chacun des enfants est bien marquée, ils sont d’une singularité étonnante et réconfortante. Les musiques, elles, nous plongent dans un univers pittoresque montagneux des années 50 qui fournit à un univers semblable aux comics.
Razooli voulait « faire un film qu’il aurait aimé voir quand il était gosse ». Pari tenu ? Oui, on adore, enfant comme adulte.
Les jeunes acteurs affirment toutes et tous vouloir continuer une carrière dans le cinéma et on ne peut que les encourager tant nous souhaitons les retrouver sur le grand écran. On ne remerciera jamais assez la Quinzaine de nous proposer autant de films tournés au 16 mm, ce grain, ces couleurs, sont un plaisir pour les yeux.