Michael Myers, Ghostface, Jason Voorhees ou encore plus récemment Art le Clown. Des figures qui, à leur lecture, ont probablement déjà dû faire frémir leurs adeptes (tout comme moi) : voici le slasher.
La Reine de la Magie Noire version 2019 sort son prédécesseur du placard à chaussettes sales d’une force étonnante. Brève relecture de son ancêtre, duquel l'auteur ne gardera que quelques bribes du synopsis comme son titre ou le nom de la sorcière, le ton est radical et maitrisé de bout en bout. La Reine de la Magie Noire devient très vite un train fantôme absolument macabre et délectable par son jeu de pistes astucieux et comportant son lot de révélations surprenantes.