Longlegs : un thriller ambitieux, mais inégal.
Alors, puisque le récit est explicite et qu'il n'y a pas grand-chose à dire, est-ce que c'était effrayant ? Amusant ? Palpitant ?
Étiquette Nouveautés
Retrouvez dans cette catégorie les films sortis récemment au cinéma sur lesquels la rédaction du Club Lumière s’est penchée.
Trap de M. Night Shyamalan
Avec Trap, M. Night Shyamalan puise complètement dans son concept, simple au premier abord, pour délivrer un spectacle nerveux, avec en clé de voûte un personnage aussi fascinant que terriblement malsain.
I Saw the TV Glow : Les enfants de la télé
Si I saw the TV Glow n’est plus vraiment sur le web, il évoque encore notre rapport aux médias, comment ceux-ci nous influencent et en quoi ils font émerger la tristesse tout en nouant des liens.
Love Lies Bleeding : Rose Glass frappe en plein cœur
Toujours aux côtés d’A24, elle réunit pour Love Lies Bleeding les deux belles figures hollywoodiennes que sont Kristen Stewart et une impressionnante Katy O’Brian. Et tout ce que l’on puisse dire, c’est qu’il était temps que le grand public puisse enfin découvrir le talent d’une courageuse et passionnante cinéaste à en devenir.
Les guetteurs : au soupir des limbes
Les sentiers qui parcourent la forêt des Guetteurs sont malheureusement trop balisés, et les personnages qui les arpentent bien trop creux, pour que la balade y trouve du charme.
Le cinéma peut-il vraiment être féministe?
Les films féministes considérés comme des succès au box office de ces dernières années semblent, systématiquement dans le processus de leur construction politique, se heurter à un obstacle majeur.
The Substance, car il faut souffrir pour être belle
La substance de Coralie fargeat s’ingurgite. Non pas pour réparer la beauté, mais pour panser les plaies enfouies d’une société nourrie au biberon saveur performance et image. La représentation de soi est devenue un phénomène très inquiétant.
Palme d’or 2024 : Anora de Sean Baker, une fable faite de désillusion sur le plus vieux métier du monde
Le male gaze ? Oui, bien sûr. Mais, Sean Baker s’en sort bien. Il s’en sort bien car son sujet et ses antagonistes viennent toujours justifier sa finalité.
Marcello Mio : Moi, Moi et toujours Moi
Marcello Mio s’avère être aussi secondaire que les anecdotes familiales qui
circulent sur le voisinage à table et est surtout démonstratif du déni et l’enfermement
agaçant dans lequel peut se placer la bourgeoisie.
Emilia Perez : Thelma sans Louise
Il propose avec candeur une comédie musicale à la fois ouvertement queer et assumée — pour notre plus grand plaisir — et un film de cartel poignant.
Megalopolis de Francis Ford Coppola : Véritable Dédale
Megalopolis. L’idée même d’un nouveau projet du père Coppola mettait en émoi les cinéphiles depuis des mois.
Moi aussi, un court-métrage de Judith Godrèche
Que dire d’autre, que Merci Judith ? Merci pour ta parole, merci pour ton envie de la faire vivre et de faire vivre celle des autres.
Civil War, un produit résolument insipide et “apolitique”
Ni un film de guerre, ni un film sur le journalisme, Civil War brille d'une ambition qui se limite à prendre le sujet le plus politique qui soit pour en faire un produit résolument insipide et "apolitique".
The Sweet East, Pauvres Créatures : la fugue, l’art et le fascisme
Que reste-t-il du rêve américain, si ce n’est le fascisme, l’impuissance, la désillusion et la vanité ? The Sweet East, premier film de Sean Price Williams en tant que réalisateur, propose une catabase surréaliste jusqu’au fin fond de l’Amérique pour le découvrir.
Dune, deuxième partie : La prophétie des sables
C'est sur un fœtus semblant flotter dans les étoiles, dans une citation évidente de 2001 : l'Odyssée de l'espace, que s'ouvre cette deuxième partie de l'adaptation de Dune par Denis Villeneuve
Madame Web, le désastre cinématographique ?
Nous allons entamer cette critique sans prendre de pincettes, Madame Web est certainement à l’heure actuelle l’un des plus mauvais films de super-héros et le pire film de son univers cinématographique.
The Iron Claw : (Em)prise de fer
Conscient que les icônes qu’il met en scène le sont déjà, il évite miraculeusement – et pour notre plus grand bonheur – l’écueil du film biographique générique. En dressant le portrait de la famille Von Erich et leur tragique destin, le cinéaste s’attarde sur les coulisses du spectacle et sur ses thématiques de prédilection : l’emprise et les traumatismes qui s’en suivent.
Argylle, les motifs du vide
"Argylle" désigne un motif de losange qui se répète continuellement. Le film étant à l'image de la définition.
Pauvres Créatures : immature expérience
Yórgos Lánthimos emboîte avec sa Barbie bizarre un film aussi désarticulé que ses tentatives de morales qui se retrouvent noyées par ses effets de style exubérants. Car si l’idée de donner une seconde vie à cette Barbie afin de se plonger dans sa perception du monde est alléchante, l’exécution, elle, déroute voire dérange à de trop nombreux moments.
Winter Break, il y a ceux qui partent et ceux qui restent
Noël est cette fête que l'on se doit de partager, la Saint-Valentin l’est à son égard, mais Noël, c'est un cran au-dessus.
Night swim, un scénario cliché qui tombe à l’eau
Dans l'eau de cette piscine, les corps et les objets à la proximité apparente se révèlent presque systématiquement hors de portée.
Wonka, la gourmandise est le plus délicieux des défauts
Arrivant dans le film par bateau, c'est la valise pleine d'idées et le chapeau plein de rêves que le jeune chocolatier débarque dans cette grande ville.
Godzilla Minus One, le Japon à l’américaine ?
Furtivement passé sur nos écrans français en fin d'année 2023, le nouvel opus Godzilla interpelle par ses partis-pris en apparence classiques, vraiment ?
Le consentement : faut-il tout montrer au cinéma ?
Après plus de sept semaines à l'affiche, le film coup de poing de cette fin d'année 2023 est, sans nul doute, Le consentement.
La Passion de Dodin Bouffant -Alchimie en cuisine
"Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es" semble nous chuchoter Dodin (Benoît Magimel) dès le début de "La passion de Dodin Bouffant".